skos:note
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Pour mesurer le potentiel d'oxydo-réduction, on mesure la différence de potentiel existant entre une électrode de platine et une électrode de référence à potentiel fixe (théoriquement une électrode à l'hydrogène, en pratique une électrode au calomel) plongées toutes deux dans le milieu à étudier. Ces mesures potentiométriques sont faites de préférence in situ et permettent le suivi des variations de Eh au cours de l'année. On doit assurer un excellent contact entre les deux électrodes et la solution du sol. Le Eh varie, pour l'ensemble des sols terrestres, entre + 900 mV (conditions les plus oxydantes) et - 300 mV (conditions très réductrices). Ses variations dépendent de nombreux facteurs : - la concentration de l'élément actif (par exemple le fer) ; - l'humidité ; - le pH ; - l'introduction de substances organiques (par exemple des pluviolessivats) ; - la microflore, laquelle joue un rôle majeur dans les processus d'oxydoréduction tant en conditions aérobies qu'anaérobies. Ainsi, dans un milieu engorgé contenant des substances organiques métabolisables, la microflore consomme d'abord l'oxygène du sol, puis réduit Mn4+ en Mn2+, puis Fe3+ en Fe2+ et le Eh s'abaisse. L'addition de substances accepteuses d'électrons (par exemple de nitrates) empêche la baisse du Eh et la formation de fer ferreux. (Source : INRA)
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