skos:note
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Tous les horizons de surface des sols cultivés ont reçu des apports d'éléments traces liés à des pratiques agricoles classiques (fertilisants, chaulages, fumiers, traitements phytosanitaires, apports d'oligo-éléments) ou à des épandages d'effluents ou de déchets (lisiers, composts, gadoues, boues de stations d'épuration). Ces horizons ont également reçu des retombées atmosphériques d'origines proches ou lointaines, naturelles ou liées aux activités humaines, en quantité variable. En conséquence, une étude statistique des teneurs en éléments traces métalliques de ces horizons de surface labourés ne permet plus de déterminer le fond pédogéochimique naturel mais seulement les concentrations les plus fréquentes. La notion de TAH présente un maximum d'intérêt pratique lorsqu'on considère une seule série de sol ou un territoire de superficie restreinte. Toute valeur nettement supérieure aux TAH correspond très probablement à une contamination modérée ou forte. (Source : INRA)
(fr)
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