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  • Produit des glandes mammaires des mammifères femelles. Le lait est destiné à nourrir leur progéniture jusqu’au sevrage. L’élevage, en vue de la production de lait, remonte aux débuts de la domestication animale, au Néolithique. Les espèces élevées à cette fin varient suivant les régions du monde : vache, brebis, chèvre, jument, dri (yack), chamelle, dromadaire, bufflonne, renne. Si la composition nutritionnelle du lait change d’une espèce à l’autre, c’est toujours un aliment riche en nutriments. Les substances organiques se répartissent en éléments bâtisseurs, les protides, et en éléments énergétiques, les glucides et les lipides. À cela s’ajoutent des éléments fonctionnels : sels minéraux (Ca, P, K, Na, Mg, etc.), vitamines et eau. Le développement continuel de la consommation de lait dans le monde a donné lieu à une sélection génétique spécifique de types laitiers et permis d’augmenter considérablement la productivité des animaux. La moyenne de production des vaches laitières en France s’élève à 6 800 kg/an, mais dans la tranche la plus performante, on atteint couramment plus de 10 000 kg/an. La croissance du cheptel laitier dans les pays producteurs de lait a eu parallèlement une incidence importante sur la production de viande, notamment en matière bovine. En France, 1,7 million de vaches laitières a été abattu en 2015 sur un total de 3,6 millions de têtes de bovins. La production de lait (dominée à 80% par le lait de vache) est en croissance constante au niveau mondial. Les niveaux de consommation de produits laitiers varient cependant considérablement d’un continent à l’autre avec une surconsommation en Europe et en Amérique du Nord et une sous-consommation mais en fort développement dans les pays asiatiques. Les Français consomment chaque année 8 kg de beurre et 23 kg de fromage, contre respectivement 700 g et 2 kg pour les Japonais. (fr)
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  • lait (fr)
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